notre monde

Où et comment évoluent et agissent les communistes unitaires?

Au début du 21ème siècle, au-delà des erreurs et des crimes commis en son nom, notre attachement à l’idée du communisme et à ses visées était resté intact. Il fallait remettre à plat, en débattre et dégager des axes de réflexion et d’action pour repartir d’un bon pied. Malgré les efforts de quelques uns, le déficit de travail, de réflexion dans ce sens était flagrant. Par ailleurs, nous constations à quel point, progressivement, s’épuisaient les formes traditionnelles partidaires.

Nous avons donc créé l’Association des Communistes Unitaires à un moment particulier d’éclatement d’un mouvement social initié avec le référendum contre le TCUE.. Non pas une association structurée avec Conseil d’administration, bureau et des règles de fonctionnement basées sur une hiérarchie administrative, mais un type d’organisation souple ou règnait une volonté de débattre, de débattre encore à la recherche du consensus. Comme nous souhaitions agir au grand jour, dans notre pays, aujourd’hui, nous avons déclaré le minimum exigé par l’administration : un siège social, un trésorier, un président, un règlement de base très schématique. Dans la pratique, quelques uns se sont chargés de l’animation, proposant à tous et décidant collectivement.

C’est ainsi qu’a été mis en place le Séminaire “Communisme” qui s’est déroulé entre 2013 et 2015. Ses travaux ont été repris dans les “cahiers du séminaire” que vous retrouvez au chapitre Genèse de ce site.

Puis, les Communistes unitaires ont créé Cerises, journal hebdomadaire, diffusé largement, chaque semaine, dans les rangs des organisations amies ou parmi les militants de rencontre. À l’usage Rapidement,Cerises est devenu bien commun de multiples parcours et s’est ainsi détachée de la tutelle de l’ACU. Il s’agissait d’établir un dialogue actif et permanent avec celles et ceux de « notre monde » qui réfléchissent et agissent . À cet effet, en 2019, Cerises, qui était journal des communistes unitaires est devenu “Cerises la coopérative” pour être en dialogue actif et permanent avec les gens qui luttent.

Trois effets de cette décision :

  • Sa rédaction s’est composée de “militant·e·s de l’émancipation qui cheminent ou ont cheminé au sein du réseau AAAEF, de l’Association Autogestion, de l’ACU, d’Attac, de la CGT, d’Ensemble, de FI, de la FSU, du NPA, du PCF, de Solidaires, de l’Union des Communistes libertaires”, comme le dit aujourd’hui l’ours de Cerises ;
  • Une rédaction ouverte aux abonnés qui souhaitent écrire dans l’espace « coopérative » ou dans le journal mensuel ;
  • Un financement également ouvert à qui le souhaite.

Voilà ce qu’a voulu l’Association des communistes unitaires.

Et, aujourd’hui, c’est aussi parmi “ces militants de l’émancipation” comme dit plus haut, que l’on retrouve les communistes unitaires.
Si bien que si l’on se demande où évoluent et où agissent les communistes unitaires, c’est bien là, dans ce monde où l’on cherche à passer de concepts et de mots parfois creux à des “horizons d’émancipation” (c’est le titre d’une rubrique de Cerises la Coopérative et ce n’est pas un hasard).

Ce monde, il faut le dire s’oppose à leur monde à eux : capitalistes, libéraux, impérialistes, électoralistes, opportunistes, fascistes (has-been ou néo)…

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