Après la fin du soviétisme et l’érosion des PC sur la planète, nous avons été un certain nombre, aux parcours différents, à considérer que nous étions devant cette alternative : soit nous nous désolions et continuions tant bien que mal sans plus approfondir le pourquoi – et l’on voit aujourd’hui ce qu’il reste des PC -, soit nous prenions à bras-le-corps ces questionnements : où sont précisément les sources d’un tel échec historique ?

Cette dernière option était le moyen de considérer qu’en ce qui concerne le communisme l’avenir est loin d’être clos. Ainsi tour à tour, nous avons analysé ce qui avait prévalu quant aux conceptions du développement de la société, à l’emprise de la culture capitaliste du travail réduisant l’anticapitalisme au seul partage des richesses, la place envahissante prise par l’état et le rôle finalement second des citoyen·ne·s, les rapports entre social et politique, parti d’avant-garde ou construction dans l’action d’une nouvelle culture politique, immédiateté et révolution : grands soirs et étapes ou processus où la visée vient transformer l’immédiat…

Ce travail a été une première phase qui ouvre ensuite sur la possibilité de voir comment ces fondamentaux peuvent se conjuguer avec les enjeux les plus actuels.